Haïti Sécurité: De nouveaux pays s’adjoint à la mission kenyane en Haïti

 


Depuis la demande du gouvernement haïtien aux Nations unies pour le déploiement d’une force internationale de sécurité dans le pays, plusieurs pays ont manifesté leur volonté de faire part de la mission qui sera dirigé par le Kenya. Récemment, d’autres pays se sont ajoutés  à la liste, selon la presse kenyane.     

A côté des pays tels que le Kenya (Afrique), Bahamas (Caraïbe), Jamaïque (Caraïbe), Espagne (Europe), Belize (Amérique centrale), Italie (Europe), Antigua-et-Barbuda (Caraïbe), Sénégal (Afrique) qui enverra 350 officiers, Mongolie (Asie), Suriname (Amérique du Sud), Guatemala (Amérique centrale), Pérou (Amérique du Sud), la Barbade (Caraïbe) qui se sont engagés à déployer des soldats ou agents de police dans la mission, des pays comme le Burundi enverra 250 officiers, le Chili, l’Equateur et les Seychelles  enverront 190 officiers, à en croire des informations partagées par le média kenyan Africa Nation.

Quant au déploiement des 1000 policiers kenyans dans la mission, ce qui a créé des grognes au sein de la population, de la société civile et chez certains élus du pays africain, le Secrétaire du cabinet de l’intérieur du Kenya Kithure Kindiki a déclaré devant la commission conjointe de sécurité de l’Assemblée nationale et du Sénat Kenyan, ne mettrait pas en péril la sécurité des kenyans car il restera assez de policiers pour assurer la sécurité locale.

De son côté, l’inspecteur général de la police kenyane Japhet Koome qui comparaissait également devant la commission conjointe de sécurité de l’Assemblée nationale et du Sénat Kenyan a invité le parlement de son pays à approuver la mission kenyane en Haïti, arguant que c’est une obligation internationale de s’engager dans de telles missions.

Selon l’inspecteur Koome, les 1000 policiers kenyans seront dirigés par un inspecteur général adjoint, secondé par un commissaire de police qui dirigera les opérations, et un autre commissaire de police qui fera figure de chef d’état-major ainsi qu’un autre pour gérer la logistique de la mission.

Par ailleurs, l’inspecteur général de la police kenyane Japhet Koome a indiqué que les 96 membres restants de l’équipe du siège seront issus des services de statistique, de renseignement, d’enquêtes et d’autres agences techniques.

Le deuxième niveau d’officiers qui seront déployés en Haïti dans le cadre de la mission kenyane sera composé de cinq commandants, cinq commandants adjoints d’unités de police constituées et 25 autres officiers choisis parmi les officiers des services de soutien, les officiers de renseignement de la police, les officiers d’état-major et les officiers de liaison.

La mission comprendra aussi cinq commandants de peloton avec chacun cinq officiers, et 25 autres officiers choisis parmi les commandants de peloton adjoints, 25 sergents et sergents principaux, ainsi que 135 autres caporaux. En plus, 655 gendarmes seront également déployés dans le cadre de la mission, selon le média kenyan.

« Nous avons soigneusement sélectionné ces officiers, les avons soumis à des entretiens et vérifié leur aptitude médicale. Nous sommes convaincus qu’ils sont parfaitement préparés pour la mission qui les attend », a déclaré l’inspecteur Koome devant la commission conjointe de sécurité de l’Assemblée nationale et du Sénat Kenyan.

Rappelons que le Kenya a réclamé un budget global 600 millions de dollars pour déployer ses policiers en Haïti pendant un an. Sans quoi, le pays africain n’enverra pas ses troupes de soutien à la sécurité en Haïti, selon le Secrétaire du cabinet de l’intérieur du Kenya Kithure Kindiki. Lors de sa comparution de les députés de son pays, Kindiki a fait savoir que cet argent servira à la formation, au soutien administratif, au transport, à l’achat d’équipement technique, d’équipement général et à l’achat d’armes, de munitions et du matériel anti-émeute.

Il a fait savoir par ailleurs qu’une partie de cet argent, provenant de l’argent du contribuable kenyan, avait déjà été dépensée mais serait restituée par l’ONU.

 

Avec Africa Nation et loopnews 

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